4eme partie
….. Le bus arrive à la
gare d’Ain safra . On est plus
organisé cette fois ci, Sifa monte en premier pour choisir les meilleures
places, et nous autres on s’occupe des bagages.
il n’y a pas de ligne directe pour Timimoune,
on prend d’abord celui d’Adrar, pour ensuite aller à la belle et fameuse oasis
de Timimoune.
Timimoune, je ne connais pas , je sais seulement qu’elle a une richesse de l’ingéniosité humaine, on y exploite un système d’irrigation ancestral et complexe se basant sur le captage d’eau pour l’acheminer à l’aide de galeries souterraines et superficiels jusqu’aux parcelles, ce système s’appelle « foggara » c’est une technique liée à un système social de travail collectif, mené par un comité de sages, appelé Djemaa, dont le rôle est de diriger et de surveiller l’entretien de la foggara et la répartition de son eau.
Timimoune, je ne connais pas , je sais seulement qu’elle a une richesse de l’ingéniosité humaine, on y exploite un système d’irrigation ancestral et complexe se basant sur le captage d’eau pour l’acheminer à l’aide de galeries souterraines et superficiels jusqu’aux parcelles, ce système s’appelle « foggara » c’est une technique liée à un système social de travail collectif, mené par un comité de sages, appelé Djemaa, dont le rôle est de diriger et de surveiller l’entretien de la foggara et la répartition de son eau.
… à Timimoune nos
sentiment a chérif et moi sont identiques, pas un stresse. Nous étions très
détendus bien que nous ne savons pas où dormir, par contre
Sifa s’affole, « t’inquiète sifa !tu vas entrer
dans l’ambiance du voyage et tu vas apprécier les moments d’insouciance. »Lui
disons-nous. C’est le but du voyage faire le break avec la vie organisée.
Nous prenons
un ‘’taxi’’ reconnaissable à la boite jaune de peau de chamois posée sur le
tableau de bord qui fait office de signalisation, le chauffeur est super sympa,
je pense que les taxis algérien, du moins ceux du sud algérien sont les plus
cool au monde. je lui demande s’il connait une auberge ou un hôtel et il
commence à nous suggérer des endroits où
nous emmener. Entre temps j’appelle Taha un ami qui a déjà passé un séjour
à Timimoune il me conseille « djenane malek » je demande au taxi de
nous amener à « djenen malek », on y arrive en quelque minute. On
profite de ce court instant pour collecter le maximum d’information sur les
lieux à voir absolument, histoire de ne
rien rater. Le taxieur nous parle du festival Ahalile, les différents ksours.
A la réception une
demoiselle m’explique brièvement que des chambres sont disponible mais pour
deux nuitées seulement., je lui explique que notre but de voyage n’est pas de
fêter la nouvelle année mais de voir du pays par bus , je reviens à la
charge en lui demandant une faveur un
peu spéciale « est ce qu’il sera
possible de passer les deux autres nuits dans nos tantes au sein de la résidence pour des raison de sécurité »
âpres un moment de réflexion elle répond :« je vais voir avec mon
responsable « elle reviens me voir est là elle me dit qu’elle ne pouvait
pas me dire non. Je suis soulagé. je la remercie vivement. sifa me rejoint,
l’hôtel nous plait et on décide rapidement de prendre une chambre triple sans
consulter chérif. D’autant plus qu’on était fatigué et on n’avait pas
vraiment le choix, la chambre ne sera prête que dans l’après-midi, on laisse
nos affaires à la réception, et on sort manger dehors!
A chaque fois que nous
remontons la pente qui mène vers Timimoune le refrain d’une chanson de ray Charles ‘’hit the road jack’’ que
j'affectionne tout particulièrement me revient et nous la chantons à tue-tête
… c’était fabuleux.
Un temps très doux, On
marche sur la grande rue de Timimoune, l’architecture est unique une ville bâtie
en terre ocre et blanche, qui lui donne l’impression de bien vieillir, les rues
sont animées, on entre dans un restaurant on y mange bien. On prend des
boissons dans un café, et on se presse de rentrer à l’hôtel car le besoin de sommeil se fait sentir.
Commentaires
Enregistrer un commentaire